Selon l’association Générations Futures, le pourcentage d’échantillons de fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle (non-bio) contenant des résidus de pesticides ne seraient pas communiqués dans les plus de surveillance officiels.
En effet, de nouveaux calculs ont été réalisés par cette association militante. Ils ont repris les chiffres communiqués officiellement par la DGCCRF et les comparant à leurs propres calculs issus d'autres données (résultats d’analyses) fournies par la DGCCRF à leur demande.
Après confirmation par les services de l’Etat, les chiffres communiqués officiellement étaient en réalité un mélange d’analyses de produits bios et issus de l'agriculture conventionnelle. En revanche, les pourcentages uniquement pour les fruits et légumes de l’agriculture non-bio ne sont pas officiellement connus à ce jour.
Ainsi, Générations futures nous dévoile ses calculs. En 2017:
Cette différence significative est expliquée par la non différenciation bio/non-bio lors de l’annonce des résultats.
Quelle différence entre une agriculture non-bio sans Résidus de Pesticides et une agriculture Bio ?
C’est par exemple le cas des fruits et légumes utilisés dans l’alimentation infantile non-bio.
Sans résidus de pesticides = taux inférieurs à 0,000001% .
Bio = pas d'utilisation d'engrais ou pesticides de synthèse pendant la culture.
Pour le consommateur final : c’est donc à peu près le même type d'aliment qu'il ingérera.
En revanche, l’impact écologique n’est pas le même. Une agriculture bio a aussi pour objectif de respecter et préserver l’environnement pour les générations à venir, ce que ne permet pas une agriculture conventionnelle.
Durant les périodes de fortes chaleurs nous avons rêvé d’un cornet glacé... Le dernier groupe d'innovation en alimentation qui a été soutenu par Epionea sur la partie communication digitale à concocté une version de cône salé et non glacé... mais à consommer toute l’année !
L’eau est un élément essentiel à toute forme de vie sur la Terre. Cependant, cette ressource tend à se raréfier. Le changement climatique accéléré par la main de l’Homme en est l’une des principale cause. Les réserves en eau diminuent alors que la demande n’a de cesse d’augmenter.
Pour économiser nos ressources en eau, 8 étudiants issu d’Oniris et de l’école de Design à Nantes ont embrassé la cause planétaire : ils lui ont fait un “SMAC”, un cône salé gourmand et responsable.
Partis de la conséquence alarmante de la raréfaction de l’eau, le challenge que s’est lancé l’équipe de SMAC était d’hydrater la planète tout en continuant à nourrir de façon gourmande et responsable les Hommes.
Afin d’hydrater la planète, le groupe a élaboré la recette du cône à partir de céréales consommant jusqu’à 3 fois moins d’eau que le blé. Le sorgho et le millet sont originaires de pays arides mais sont des matières premières cultivées en France. De quoi participer activement à la transition agricole en valorisant ces céréales d’avenir.
Ainsi, le cône est garni d’un mélange de pois chiche et de légumes de saison, une véritable innovation. En s’adaptant aux différents régimes alimentaires, ce cône gourmand respecte aussi bien l’Homme que la Planète.
« Nous utilisons toute l’eau de cuisson de nos pois chiches, l’aquafaba, pour remplacer les œufs dans la recette du cône ! Aucune goutte ne se perd avec SMAC. »
Après une première participation au concours National Ecotrophélia, l’aventure SMAC se poursuivra à Cologne lors du salon international de l’Anuga. Et Lisa et Annabelle sont les deux étudiantes qui continuent ce beau projet. Aboutir le projet avec comme idée de lancer SMAC sur un modèle de foodtruck, elles viendront à votre rencontre en vous proposant une nouvelle expérience culinaire avec leurs cônes salés.
Parmi les groupes qu’Epionea a soutenu sur la partie communication digitale de leur projet de fin d’études, nous vous présentons un groupe de 8 magiciennes. C’est bien loin de Poudlard que les étudiantes d’Oniris et de l’école de Design de Nantes ont concocté une fabuleuse potion. Une pâte de pois chiche fermentée prête à cuisiner !
Wingardium Leviosa
Depuis quelques années, nos modes de consommation tendent à évoluer. Consommer plus responsable est devenu pour certains une action pour préserver la santé de l’environnement, mais pas que… En effet, la transition écologique va de pair avec la transition alimentaire. En réinventant nos habitudes alimentaires on agit sur la santé de la Planète et des Hommes.
C’est à travers Leviosa que nos 8 magiciennes veulent s’impliquer dans l’évolution des modes de consommation alimentaire. En proposant une pâte conçue à partir de matières premières locales et végétales, elles nous offrent une possibilité de consommer autrement.
« Nous devons modifier notre mode de consommation alimentaire, en se dirigeant vers un mode plus sain, plus responsable et respectueux de l’environnement, tout en conservant l’apport nutritionnel dont nous avons besoin. »
Le processus de transition alimentaire vise à emprunter la voie du végétal afin d’instaurer un équilibre entre alimentation végétale et animale. En effet, les produits d’origine animale sont énergivores et plus coûteux en ressources que la production de produit d’origine végétale. Leviosa devait alors être formulé à partir d’alternatives ludiques qui puissent apporter les constituants alimentaires nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme tout en étant respectueux de l’environnement.
Après un long travail de réflexion, la base du produit sera une légumineuse connue : le pois chiche. En effet, celui-ci est riche en protéines et issu de cultures nécessitant peu d’eau et pas d’engrais.
Chez Leviosa, la pâte de pois chiche est FERMENTÉE. Pourquoi cela ? Car les légumineuses sont parfois la cause de troubles digestifs, et la fermentation permet de réduire ces problèmes de digestion.
En plus de présenter des apports nutritionnels intéressants, cette fabuleuse pâte bio, convenant aux régimes sans gluten et végétarien, offre une aide simple pour cuisiner. Leviosa est la première préparation culinaire à base de farine de pois chiche qui s’intègre parfaitement dans des recettes sucrées ou salées.
Apprentis sorcier ou apprentis cuisinier, laissez place à votre créativité !
« Avec Leviosa, intégrez la nouveauté dans votre cuisine et revisitez vos cakes, gâteaux, pancakes et autres envies !»
Récompensé par 2 prix lors du Concours National Ecotrophélia 2019 ( Prix Ecotrophélia Argent – Prix Ecotrophélia Innovation Nutrition). Le groupe compte bien continuer sur sa lancée en fondant sa startup et intégrant un incubateur.
« Simple, Multi-usage, Digeste et surtout fabuleux ! »
Restez connecté sur l'avancée du projet
Un flexitarien est une personne qui limite sa consommation de viande, sans pour autant être végétarienne.
Bon nombre de flexitariens (et vous l’êtes peut-être sans le savoir ?) partagent les préoccupations des végétariens et végétaliens. Il s’agit généralement des conditions d’élevage et abattage des animaux, des préoccupations environnementales ou de santé.
25 % à 35 % des Français sont considérés comme flexitariens, soit bien davantage que les végétariens, qui ne mangent pas d'animaux, estimés entre 3 et 5 % de la population et surtout les vegan, qui sont entre 1 et 2 % (selon l’étude Xerfi, Le marché de l'alimentation végétarienne et végane à l'horizon 2020).
Bien entendu, il est libre à chacun de décider de son régime alimentaire. Mais certaines personnes souhaiteraient devenir végétariennes voire végétaliennes et ont du mal à passer le cap !
Le flexitarisme semble alors être une « solution » intermédiaire pour ceux qui souhaitent réduire leur empreinte écologique, participer au bien-être animal et se tourner vers davantage de végétal, bon pour la santé.
Selon une étude du Crédoc, la consommation de viande a baissé de 12 % en dix ans, en raison d’une prise de conscience environnementale (et d’une hausse des prix).
En effet, selon une étude de l’université d’Oxford publiée dans la revue Nature, une réduction drastique de la consommation de viande, à échelle mondiale, pourrait réduire de moitié les émissions du bétail et ainsi stabiliser le réchauffement climatique sous les 2°C.
Pour cela, les chercheurs proposent :
Une formule qui semble drastique mais pourtant nécessaire pour préserver l’environnement.
Le bien-être animal reste une des premières motivations du végétarisme, comme pour le flexitarisme. Un terme en vogue depuis quelques années, le bien-être animal a encore du mal à être défini.
Lorsqu’il s’agit des acteurs de la filière, le bien-être animal consiste en des chartes de respect d’élevage et d’abattage des bêtes. Lorsque l’on s’adresse aux consommateurs, le bien-être animal peut aussi simplement être : ne pas consommer un produit animal, ne pas « produire » des animaux.
Quelqu’en soit la définition, on aperçoit une véritable mouvance depuis quelques années et dans le bon sens. En effet, le « respect du bien-être animal » est même prévu dans la loi Agriculture et Alimentation du 30 octobre 2018, et Interbev (Interprofession Betail et Viande) en a fait sa communication au Salon de l’agriculture en mars 2019 en s’adressant directement aux flexitariens « Aimez la viande, mangez-en mieux ».
Les produits carnés n’ont pas le vent en poupe… fortement critiqués sur les réseaux depuis quelques années, les consommateurs s’éloignent peu à peu de la viande rouge surtout. En effet, en 2015 l’OMS sortait son rapport sur la viande rouge et viande transformée, les qualifiant de « cancérogènes probables ».
Selon les estimations les plus récentes du Global Burden of Disease (GBD) Project (fardeau mondial de la maladie), 34 000 décès par cancer par an environ dans le monde sont imputables à une alimentation riche en viandes transformées.
ATTENTION : La consommation de viande rouge n'a pas encore été établie comme cause de cancer. Toutefois, si la causalité des associations rapportées était prouvée, le projet GBD a estimé que les régimes riches en viande rouge pourraient être responsables de 50 000 décès par cancer par an à travers le monde. Des chiffres à prendre avec des pincettes… en les contrastant avec le million de décès par cancer par an à l'échelle mondiale dû la consommation de tabac, 600 000 à la consommation d'alcool et plus de 200 000 à la pollution atmosphérique.
Pourtant, ces chiffres ont eu tendance à faire réfléchir les Français, désireux de se tourner vers d’avantage de « vert ». De plus, les nombreuses campagnes du PNNS (Plan National Nutrition Santé) poussent à la consommation de Fruits et Légumes dans les foyers.
Alors, êtes vous flexitarien ?
« C’est une histoire multi-générationnelle que je vais raconter, l’histoire de cinq associés de 19 à 59 ans, qui décident d’agir pour mieux manger au quotidien en créant leur startup ! »
Cela fait déjà quelques semaines que Florence Couraud m’a contactée pour me parler de Snap Miam et je m’excuse pour le temps que j’ai mis à écrire cet article. La raison est finalement assez simple : je ne savais comment le rédiger en étant sûre de « convaincre ». Snap miam fait véritablement partie de ces plateformes pour lesquelles j’aime écrire et qui ont, selon moi, su utiliser l’essor du digital pour le bien communautaire. Alors, pas question de se louper !
Snap Miam est née de deux constats simples :
Alors pourquoi ne pas profiter de tous ces « restes » de repas concoctés avec soin ?
Les fondateurs de Snap Miam sont alors partis de ces faits pour imaginer une nouvelle façon de déjeuner : cuisiner pour une ou deux personnes supplémentaires, sans que cela ne coûte rien tout en en faisant profiter une personne qui souhaite manger un bon plat sans cuisiner !
Commençant par placarder des affichettes et en glisser quelques unes dans les boîtes aux lettres du quartier, ils ont avant tout cherché des « Snap ». Les Snap sont les hôtes. Ce qui leur est proposé : cuisiner en plus grande quantité. En contre partie ils reçoivent une compensation financière du « Miam », celui qui vient déjeuner. C’est un pari gagnant-gagnant !
L’objectif n’est pas de faire gagner de l’argent mais simplement de partager. Alors l’équipe de Snap Miam crée un site internet. Une plateforme où chacun peut s’inscrire et profiter de l’expérience. Ce fut un franc succès en très peu de temps.
On s’inscrit sur le site comme hôte ou/et convive. On poste alors un repas ou on regarde les repas en ligne. Il s’agit de repas « comme à la maison », des plats simples et conviviaux. Florence me précise qu’il n’y a pas « d’enjeu culinaire ». Non, on parle bien d’un poulet rôti avec pommes de terre par exemple. Elle-même propose des soirées pizzas maison devant un bon film, ou des soirées à thème. Le but est de se faire plaisir simplement en permettant aux convives de manger plus varié pour « pas cher » (les repas complets sont tous à moins de 10euros/personne).
Alors, êtes-vous plutôt Snap ou plutôt Miam ?
Bien entendu aucune des deux parties ne gagne d’argent. Mais d’une certaine manière cela permet d’économiser « quand il y en a pour 4 il y en a pour 5 », d’éviter le gaspillage alimentaire, de découvrir de nouvelles recettes et de varier son alimentation !
#1 CRITÈRES
La plateforme permet d’indiquer les informations clefs sur le repas ainsi que les spécificités de celui-ci : s’il s’agit d’un repas spécial vegan par exemple, ou sans gluten… Il est aussi précisé les accessibilités des lieux (accessible aux personnes à mobilité réduite, ascenseurs).
#3 GAINS RÉINVESTIS
La totalité des gains de la plateforme est réinvestie dans le développement de la startup et reversée pour organiser des repas pour les plus démunis.
#2 NOTES ET APPRÉCIATIONS
Les notes et appréciations que se donnent les snaps et miams sur la plateforme sont un véritable atout pour les autres internautes, leur permettant de comparer des convives ou les cuisto’. C’est également une forme de garantie pour la plateforme : cela dissuade les « tricheries » et encourage la bienveillance.
#4 LE BLOG
En plus de ces échanges, le site internet propose un blog qui offre des articles « bons plans », des recettes de saison, des informations sur les intolérances alimentaires par exemple ou sur le gaspillage alimentaire. Bref, une source d’inspiration à ne pas manquer pour les « Snap ».
Aujourd’hui la jeune startup de 6 mois enregistre plus de 1000 membres inscrits et comptabilise plus de 10 repas par semaine. Encore disponible qu’en Ile de France, l’objectif est développer le concept en France et pourquoi pas de créer une appli qui simplifierait les réservations !
Nous avons hâte de voir le développement de Snap Miam dans les années à venir …
Plus vraiment d’excuses pour ne pas consommer les légumes du jardin... sans avoir de jardin !
MonPotager.com propose des légumes frais de saison, locaux et vraiment bon marchés. Mais le petit PLUS de ce site est le bout de parcelle que l’on vous propose de cultiver à distance. Aussi incroyable que cela puisse paraître, monpotager.com loue des parcelles allant de 15 à 150m2 !
Les parcelles sont cultivées à distance, vous avez juste à choisir la taille et ils s’occupent du reste. Par exemple, pour une parcelle de 15m2, vous pouvez espérer des récoltes de 20 à 50kg par an. Cela comprends des légumes d’été, d’hiver mais aussi des fruits. De quoi consommer ses « propres » fruits et légumes toute l’année. C’est ensuite MonPotager qui vous livre à domicile vos fruits et légumes en fonction des récoltes. Pour la petite parcelle, c’est 8 livraisons par an. Plus la parcelle est importante, plus la fréquence de livraison augmente bien entendu.
Je suis vraiment charmée par ce concept et vais peut-être m’y inscrire prochainement !
Pour ce qui est du reste du site internet, MonPotager vend également des fruits et légumes en circuit-court. L’idée est de pouvoir les commander en ligne directement, et ils vous sont livrés près de chez vous. Finalement, c’est une sorte d’AMAP améliorée et avec le service de livraison.
Le site qui est sympathique et facile d’utilisation. Il est possible de choisir ses légumes par variété ou directement dans des paniers composés par l’équipe MonPotager. Ce sont toujours des fruits et légumes de saison et il y a vraiment du choix ! Vous y trouverez également des herbes arômatiques (il est assez rare d’en voir sur des ventes en ligne), ainsi que des produits d’épicerie sèche, et même des boissons artisanales.
Si l’on compare leurs prix à ceux de la grande distribution, la plupart des produits sont équivalents voir moins chers que ce que vous trouverez en supermarché, sauf qu’ici, c’est Français.
L’important en tant que consommateur est de savoir aussi qui se cache derrière ces produits que l’on consomme.
Vous trouverez donc des petites fiches descriptives sur les agriculteurs et producteurs qui ont chouchouté vos aliments avant qu’ils arrivent chez vous.
Les producteurs sont engagés dans ce qu’ils appellent une Culture à Haute Valeur Environnementale. « La certification environnementale des exploitations agricoles est une démarche volontaire qui vise à identifier et valoriser les pratiques plus particulièrement respectueuses de l'environnement mises en oeuvre par les agriculteurs. Elle porte sur quatre thématiques clés : la préservation de la biodiversité, la stratégie phytosanitaire, la gestion de la fertilisation et la gestion de la ressource en eau. »
Dans le but d’engager la filière agricole dans une démarche environnementale, un dispositif de certifications a été mis en place. L’objectif est de pouvoir répondre aux attentes de la société quant aux pratiques de l’agriculture.
Pour le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, la mise en place de cette certification permet de faire connaître au grand public les évolutions en cours de l’agriculture. Elle répond donc au besoin d’identifier les exploitations agricoles engagées dans des démarches respectueuses de l’environnement.
En effet, de nombreux agriculteurs sont déjà engagés dans des démarches responsables, sans pour autant s‘être tournés vers des agricultures 100% biologiques. Il s’agit de démarches d’exploitations respectant un cahier des charges de production responsable. La certification permet donc de rassembler ces démarches autour d’un référentiel commun. Elle les rend plus lisibles par les consommateurs et plus efficaces.
La certification environnementale est alors une démarche volontaire et accessible à tous. Elle se construit autour de quatre thématiques environnementales :
Le terme locavorisme n’est pas vraiment « nouveau », il a déjà quelques années mais on en entend de plus en plus parler, surtout lorsqu’il s’agit de consommation responsable. Le mouvement locavore est .. ancestral ? Puisqu’il s’agit simplement du fait de « consommer local ».
« Loca » signifie « proche de » et « vore » est le fait de manger !
Si l’on s’éloigne quelque peu de la France, le mouvement est apparu dans les années 60 au Japon, le but étant de pouvoir mettre un « nom » de paysan sur les aliments que l’on consomme. S’en sont suivi les Etats-Unis, avec le « One Hundred Miles » (160km) dans les années 1985. En effet, le but était, pour la grande distribution, d’offrir une gamme de produits qui proviennent de moins de 160km du magasin.
En France, le mouvement existe depuis les années 2010. Il est la suite logique des « paniers AMAP » et de la distribution en circuits-courts (sans intermédiaires). L’idée est de pouvoir renforcer le maillage économique local et d’aller à la rencontre des producteurs locaux.
Bien entendu, lorsqu’il s’agit de grandes enseignes de distribution alimentaire, les prix d’achat au producteur restent très bas la plupart du temps. Mieux vaut parfois privilégier les circuits-courts, qui permettent tout à fait de se convertir au « locavorisme ».
Je définirais le locavorisme en 3 points clés :
Je ne vous parle pas de produits « sans artifices » car ce serait peut-être vous mentir, ni même d’agriculture biologique, mais de produits frais. En effet, le locavorisme consiste en l’achat de produits locaux, ce qui ne signifie pas qu’ils ont été produits dans des conditions durables ou responsables, même si c’est bien souvent le cas ! Le locavorisme permet avant tout de s’assurer de la traçabilité des produits (leur origine). Ensuite, il y a une conséquence évidente à la consommation locale : la fraîcheur et la saisonnalité des produits.
Du point de vue économique, le fait de consommer local permet de faire vivre/revivre sa région. De plus, si vous favorisez les circuits-courts, vous aidez directement les producteurs à écouler leurs produits au juste prix. Vous soutenez alors les agriculteurs de votre région.
En dehors des offres d’agriculture biologique ou de développement durable, le locavorisme est écologique. En effet, les produits proviennent en général d’un rayon de 150km maximum. Cela permet donc de réduire les transports des marchandises et donc l’impact en CO2 sur la planète !
J’ai présenté dans différents articles des sites de vente en ligne qui permettent de consommer local, comme La Cigogne, Illico Fresco ou encore Rutabago.
Aujourd’hui, je souhaite vous apporter de nouvelles solutions, pour les plus citadins d’entre vous.
En premier, je citerai le site Locavore.fr. Il est une référence en terme de consommation locale. C’est en réalité une plateforme de mise en relation entre les producteurs « locaux » et les consommateurs « locavores ». Un véritable circuit-court digital, pour faire des courses 100% responsables et 100% connectées.
Dans un second temps, il y a l’incontournable « La Ruche qui dit Oui ». Initiée en 2010 par 3 associés, elle compte aujourd’hui des centaines de points de distribution en France. Chaque semaine, elle donne rendez-vous à ses internautes dans leur quartier, pour récupérer leur commande. Les produits sont régionaux et le choix est large.
Finalement, les applications sont aussi assez développées dans ce domaine. Il en existe plusieurs, comme « Bienvenue à la ferme », « 200 km à la ronde » ou encore « Baladovore ». Elles sont toutes destinées à géo-localiser les ventes de produits locaux, provenant directement du producteur de votre région. Vous pourrez bientôt découvrir mon article sur « Bienvenue à la ferme », dans lequel je détaille leurs actions et leurs engagements.
Foodvisor est l’appli qui vous apprend à mieux vous alimenter, à l’aide d’une simple photographie !
En effet, le contenu de votre assiette est détecté, et l’application vous permet de prendre soin de votre santé.
La startup Foodvisor a développé des algorithmes étonnants ! En effet, ils permettent la reconnaissance des aliments par ordinateur. Une simple photographie de votre assiette et l’ordinateur est capable de vous indiquer ce que vous mangez et en quelle quantité.
Lancée en juillet 2015, la startup vous propose une application disponible gratuitement sur l’AppStore et (bientôt) GooglePlay. Le but est d’apprendre à mieux s’alimenter au quotidien, avec ce geste simple.
Maintenant vous ne prendrez plus en photo votre plat pour le partager avec vos amis… avec Foodvisor, vos photos vous aident à mieux manger. L’analyse instantanée du contenu de votre assiette vous fournit surtout les informations nutritionnelles de vos aliments.
En effet, les algorithmes développés par Foodvisor détectent les types d’aliments que contient votre assiette, et les proportions sont calculées. Alors vous savez ce que vous mangez : calories, protéines, glucides, lipides, fibres, cholestérol...
Euh… oui, mais à quoi ça peut bien servir de savoir que l’on mange 7g de lipides ?
C’est là que l’application trouve son génie ! Dès le téléchargement de Foodvisor, l’application vous crée un compte.
Quels sont vos objectifs ? Trois choix s’offrent à vous : Perdre du poids, Maintenir son poids ou Gagner du poids.
En fonction de vos objectifs et de quelques informations sur votre poids, votre taille et votre âge, Foodvisor calcule pour vous le nombre de calories à consommer à chaque repas. Au delà du simple calcul de calories, il vous indique également dans quelles proportions de protéines, glucides, lipides et fibres vous devriez vous diriger.
Ainsi, lorsque l’appli analyse le contenu de votre assiette, vous pouvez comparer les résultats nutritionnels à vos objectifs chaque jour.
Vous pourrez alors suivre au quotidien votre évolution. Cela vous permettra donc d’apprendre à manger plus sainement, avec une alimentation adaptée à votre rythme de vie.
L’application est directement reliée au blog de Foodvisor. Alors depuis votre smartphone vous pourrez voir les dernières actualités du blog, les conseils santé et les idées recettes.
Foodvisor est aussi une application ludique. Vous pouvez partager les photos de vos plats, accumuler des points et participer à des challenges !
Pour ma part, je viens de télécharger l’application et elle m’a déjà convaincue ! Mes premiers essais sont très satisfaisants.
Si par malheur l’application ne reconnaît pas un aliment de votre assiette (ou se trompe), vous pouvez très facilement réajuster le résultat manuellement. Il suffit de cliquer sur l’aliment qui n’a pas été bien détecté, et de l’ajouter. Vous pouvez aussi ajuster les proportions.
Par exemple, sur une assiette de crevettes (non repérées initialement), je peux facilement donner la quantité de crevettes que je vais consommer. Alors, l’application ajuste instantanément les valeurs nutritionnelles de mon assiette ! De plus, ces ajustements vont servir à alimenter la base de données de l’application et donc à l’améliorer !
Enfin une appli qui permet de se faire plaisir tout en ayant une alimentation équilibrée ! Il ne s’agit pas de compter les calories à chaque repas, mais d’apprendre à mieux s’alimenter.
qui comparerait les prix des produits et des grandes surfaces. Non ! Il s’agit ici d’un véritable moteur de recherche qui s’adapte à vos goûts, vos envies et vos habitudes alimentaires.
De manière simple, ce moteur de recherche évalue vos critères d’achat des produits alimentaires en grande surface et vous propose une large sélection de produits qui vous correspondent.
Leur site internet est particulièrement bien conçu. Il suffit de s’inscrire en entrant votre adresse mail. Ensuite, une série de critères vous est proposée, à vous de jouer !
Indiquez ce qui est « important » pour vous. Mes Goûts prend en compte la qualité des produits, sa valeur nutritive, son prix, son environnement mais également son origine ou son évaluation éthique.
Pour chaque critère proposé, une explication (définition) de celui-ci vous est donnée. Par exemple, un produit jugé « éthique / social » est responsable, il ne lèse pas les petits producteurs. Ce critère « valorise les sociétés coopératives et produits labellisés équitables ».
Il vous faut alors donner un ordre d’importance que vous accordez à ce critère : 1 = peu important, 9 = très important
Le site internet ou l’appli vous suggère alors des produits adaptés à vos envies. Vous pourrez ensuite les lister et les ajouter plus tard à votre panier de courses.
Vous pouvez également utiliser l’appli lorsque vous réalisez vos courses en magasin. En effet, celle-ci permet de scanner les codes barres des produits. Une fois un produit scanné, l’application vous donne un « score » sous forme de pourcentage.
Celui-ci indique alors si le produit correspond à vos critères de recherche :
Le détail des produits est également disponible, comme par exemple l’origine et la production de celui-ci.
Bien que l’appli ne soit pas encore bien développée, le site internet est facile d’utilisation et clair.
Les informations qui sont recueillies et compilées sur Mes Goûts sont issues de leurs propres investigations. Les équipes achètent les produits et s’efforcent à en extraire un maximum d’informations (photo, liste d’ingrédients, valeurs nutritionnelles…). Les informations données sur le packaging sont complétées par un travail de recherche important.
Des recherches au sujet des entreprises ou des fabricants permettent d’identifier les provenances des aliments vendus sous marques distributeurs par exemple. Les cahiers des charges des labels utilisés ou des mentions apposées sont également étudiés. Bref, un véritable travail de professionnels de l’alimentaire.
Aujourd’hui, Mes Goûts répertorie plus de 22 000 produits, 4 000 entreprises et près de 300 labels et mentions de qualité.
Voilà encore un projet qui pousse à une consommation quotidienne plus saine et plus responsable. Elle vous permet aussi de trouver des produits alimentaires que vous n’avez pas l’habitude de consommer et qui entrent parfaitement dans vos goûts.
Quelques recommandations
Une alimentation équilibrée et variée est essentielle pour rester en bonne santé.
N'oublions pas les recommandations du PNNS (Programme National Nutrition Santé) émises en 9 repères.
Epionea s’était rendu au SIAL en octobre 2016 à Paris, à la rencontre des industries agroalimentaires mais surtout à la recherche de nouvelles « bonnes idées ».
C’est pendant cette visite que j’ai eu le plaisir de gouter aux fameux criquets de Jimini’s. Comme la plupart d’entre nous, j’ose m’approcher doucement du stand, puis du bol de criquets posé sur la table… On me propose ensuite de goûter aux petits insectes… et bien que j’en ai déjà dévoré quelques uns par le passé, s’y remettre n’est pas aussi simple. Je finis par me jeter à l’eau, et c’est délicieux !
Suite à cette belle rencontre, Jimini’s m’a accordé une interview exclusive pour Mangez Digital ! C’est alors Raphaelle Browaeys, responsable communication, qui nous raconte l’histoire de Jimini’s…
Il était une fois, (en 2012), deux amis, Bastien et Clément, qui regardaient ensemble un feuilleton à la télévision. Aimant tous deux l’aventure et la découverte de nouvelles sensations, ils observent, admiratifs, les images d’un homme croquant à pleine dents un insecte encore vivant. C’est le déclic. Après quelques recherches, les deux amis parviennent à se procurer les petites bêtes, ils les dégustent : plutôt cool comme expérience !
Et bien heureusement, l’histoire ne s’arrête pas là ! C’est quelques mois plus tard, armés de courage, d’idées et d’ambition, que Bastien et Clément parviennent à commercialiser leurs insectes apéritifs ! Et c’est un véritable succès, l’aventure peut commencer. S’enchainent alors les évènements de Jimini’s, les dégustations, les after work « open criquet », de véritables moments de partage avec tous les curieux, les aventuriers et ceux qui veulent simplement se faire du bien en mangeant.
Ils peuvent se trouver entiers, à déguster tels quels pour l’apéro. Ils vous apporteront un peu de croquant et d’originalité.
On trouve également des barres énergétiques bio à base d’insectes, toujours pour un moment de snacking.
Il faudra attendre seulement quelques jours pour voir les nouveaux produits, concoctés pour cette fin d’année 2016. L’équipe de Jimini’s s’active dans les cuisines et vous prépare de nouveaux assaisonnements … et c’est pour la période des fêtes qu’elle vous proposera ses molitors au pain d’épice et criquets à la truffe.
Jimini's est donc une entreprise en laquelle on peut croire, qui nous fait vivre de bons moments de partage entre amis grâce à leurs produits d'insectes comestibles surprenants !
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