Selon une étude Kantar TNS pour le SIAL 2018, 91% des Français souhaitent plus de transparence concernant les produits alimentaires. En effet, la méfiance des Français s’est accrue suite aux nombreux scandales alimentaires des dernières décennies. La forte demande de transparence est en partie entendue par les industriels, offrant davantage d’indications sur la provenance des matières premières et la liste des ingrédients. Mais qu’en est-il de la restauration hors domicile ?
« Chez My Food Story, nous avons cette croyance un peu folle, que les consommateurs feraient les bons choix s’ils pouvaient vraiment connaître la provenance de leur alimentation. »
En France, plus de 10 millions de personnes utilisent une application pour scanner leurs produits alimentaires en magasin. Et si l’on pouvait le faire au restaurant aussi ?
My Food Story est une appli qui promeut les méthodes d’agriculture vertueuse et veut révolutionner l’acte d’achat en offrant un outil pour mieux « choisir ». Pour cela, l’application à deux fonctions principales :
En allant au delà de l’information contenue sur une étiquette, le consommateur peut découvrir l’histoire qui se cache derrière un produit. En effet, l’appli donne la composition du produit, les lieux de production, les étapes et procédés de fabrication ainsi que tout le circuit de transformation et de distribution. Une véritable manière d’aller de la fourche à la fourchette, avec en prime le visage des producteurs à l’origine de ces mets.
L’appli mobile et web permet de scanner un code barre ou lire le QR Code apposé sur un emballage dans les points de vente, restauration, et sites de vente en ligne
D’autre part, la fonction de recherche par géolocalisation permet de trouver à proximité des produits « transparents » !
L’application propose également au consommateur d’agir de deux manières :
« Tous les producteurs qui rejoignent le réseau My Food Story adhèrent à une charte de bonnes pratiques. Cela implique qu’ils s’engagent pour le respect de l’environnement, le développement économique et social, la qualité nutritionnelle et le bien-être animal. »
La plateforme ‘pro’ de My Food Story permet aux producteurs d’échanger entre eux mais également de faire valoir leur travail. En effet, certains manquent parfois de visibilité (ou n’ont simplement pas le temps de s’y consacrer). La plateforme propose un moyen efficace et automatisé pour partager leurs informations en toute autonomie. Les producteurs peuvent ainsi justifier le prix de leurs produits auprès des consommateurs et être rémunérés au juste prix.
« C’est une histoire multi-générationnelle que je vais raconter, l’histoire de cinq associés de 19 à 59 ans, qui décident d’agir pour mieux manger au quotidien en créant leur startup ! »
Cela fait déjà quelques semaines que Florence Couraud m’a contactée pour me parler de Snap Miam et je m’excuse pour le temps que j’ai mis à écrire cet article. La raison est finalement assez simple : je ne savais comment le rédiger en étant sûre de « convaincre ». Snap miam fait véritablement partie de ces plateformes pour lesquelles j’aime écrire et qui ont, selon moi, su utiliser l’essor du digital pour le bien communautaire. Alors, pas question de se louper !
Snap Miam est née de deux constats simples :
Alors pourquoi ne pas profiter de tous ces « restes » de repas concoctés avec soin ?
Les fondateurs de Snap Miam sont alors partis de ces faits pour imaginer une nouvelle façon de déjeuner : cuisiner pour une ou deux personnes supplémentaires, sans que cela ne coûte rien tout en en faisant profiter une personne qui souhaite manger un bon plat sans cuisiner !
Commençant par placarder des affichettes et en glisser quelques unes dans les boîtes aux lettres du quartier, ils ont avant tout cherché des « Snap ». Les Snap sont les hôtes. Ce qui leur est proposé : cuisiner en plus grande quantité. En contre partie ils reçoivent une compensation financière du « Miam », celui qui vient déjeuner. C’est un pari gagnant-gagnant !
L’objectif n’est pas de faire gagner de l’argent mais simplement de partager. Alors l’équipe de Snap Miam crée un site internet. Une plateforme où chacun peut s’inscrire et profiter de l’expérience. Ce fut un franc succès en très peu de temps.
On s’inscrit sur le site comme hôte ou/et convive. On poste alors un repas ou on regarde les repas en ligne. Il s’agit de repas « comme à la maison », des plats simples et conviviaux. Florence me précise qu’il n’y a pas « d’enjeu culinaire ». Non, on parle bien d’un poulet rôti avec pommes de terre par exemple. Elle-même propose des soirées pizzas maison devant un bon film, ou des soirées à thème. Le but est de se faire plaisir simplement en permettant aux convives de manger plus varié pour « pas cher » (les repas complets sont tous à moins de 10euros/personne).
Alors, êtes-vous plutôt Snap ou plutôt Miam ?
Bien entendu aucune des deux parties ne gagne d’argent. Mais d’une certaine manière cela permet d’économiser « quand il y en a pour 4 il y en a pour 5 », d’éviter le gaspillage alimentaire, de découvrir de nouvelles recettes et de varier son alimentation !
#1 CRITÈRES
La plateforme permet d’indiquer les informations clefs sur le repas ainsi que les spécificités de celui-ci : s’il s’agit d’un repas spécial vegan par exemple, ou sans gluten… Il est aussi précisé les accessibilités des lieux (accessible aux personnes à mobilité réduite, ascenseurs).
#3 GAINS RÉINVESTIS
La totalité des gains de la plateforme est réinvestie dans le développement de la startup et reversée pour organiser des repas pour les plus démunis.
#2 NOTES ET APPRÉCIATIONS
Les notes et appréciations que se donnent les snaps et miams sur la plateforme sont un véritable atout pour les autres internautes, leur permettant de comparer des convives ou les cuisto’. C’est également une forme de garantie pour la plateforme : cela dissuade les « tricheries » et encourage la bienveillance.
#4 LE BLOG
En plus de ces échanges, le site internet propose un blog qui offre des articles « bons plans », des recettes de saison, des informations sur les intolérances alimentaires par exemple ou sur le gaspillage alimentaire. Bref, une source d’inspiration à ne pas manquer pour les « Snap ».
Aujourd’hui la jeune startup de 6 mois enregistre plus de 1000 membres inscrits et comptabilise plus de 10 repas par semaine. Encore disponible qu’en Ile de France, l’objectif est développer le concept en France et pourquoi pas de créer une appli qui simplifierait les réservations !
Nous avons hâte de voir le développement de Snap Miam dans les années à venir …
Une appli qui vous permet de manger sainement avec ce que vous avez dans votre frigo ! Plus besoin de retourner faire des courses au dernier moment mais adaptez votre diner à vos envies et votre régime alimentaire.
Frigo Magic répond enfin à la question « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? »
Frigo Magic vous aime comme vous êtes et propose des recettes qui collent à 100 % à vos envies et votre façon de vivre !
L'appli permet de choisir rapidement des recettes adaptées au contenu de votre réfrigérateur. Plus besoin de vous prendre la tête pour savoir ce que vous allez cuisiner, l'application Frigo Magic est là !
Une fois que vous aurez téléchargé l’application Frigo Magic, il vous sera demandé les ingrédients (produits) que vous utilisez / avez dans votre réfrigérateur et à quelle fréquence : « toujours », « parfois » ou « jamais ». Vous pourrez ensuite choisir l’ingrédient que vous souhaitez cuisiner.
Une liste de recettes spéciales Frigo Magic vous sera proposée. Les ingrédients que vous possédez « toujours » sont les principaux ingrédients des recettes qui vus sont proposées. Vous pourrez alors modifier / ajuster les recettes en fonction des autres ingrédients que vous possédez (les ingrédients « parfois »).
Alors fini les recettes où vous devez vous procurer des paquets de produits que vous ne réutiliserez pas, fini le gaspillage.
Blog : Articles actus et bons conseils
Pour compléter leur offre d’application, Frigo Magic a aussi pensé à développer son propre blog. Dedans, vous y trouverez plusieurs catégories d’articles. Parmi ces celles-ci vous pourrez lire des articles sur l’anti-gaspillage alimentaire, la cuisine végérarienne et végétalienne ou encore des centaines de recettes à consulter. Le blog permet réellement de compléter l’application et offre une actualité riche et bien construite.
C’est Frigo Magic qui a dévoilé dans son article du 6 octobre 2016 quelques petites surprises dans son application.
Par exemple, si vous secouez votre téléphone avec l’application ouverte, une recette aléatoire va vous être proposée. Donc pas besoin de sélectionner l’ingrédient que vous souhaitez utiliser, l’appli vous surprendra !
Une autre surprise que j’ai trouvé appréciable, la dictée des recettes. « Lorsque vous faites une recette, vous n’avez pas forcément le temps de lire chaque étape ! Alors on a pensé à vous et mis en place la lecture automatique de votre recette ! En bas de votre recette, cliquez sur le bouton Lire, tout à gauche. »
Pour les voix, l’application utilise Siri sur iOs et il suffit de télécharger une appli pour Androïd.
Bref, l’appli vous réserve encore d’autres surprises que je vous invite à découvrir à travers le blog.
En novembre 2016, je vous parlais de la startup Optimiam, qui réduit le gaspillage alimentaire des commerçants. Sur le même principe, je vous propose de découvrir Too Good To Go avec une Interview de celle-ci. Cette application « anti-gaspi » propose également aux commerçants d’écouler leurs invendus.
« Un repas dans ton assiette, un geste pour la planète ! »
Née au Danemark (peut-être la seule chose qui la différencie d’Optimiam), l’application Too Good To Go met en relation les commerçants qui souhaitent revendre leurs invendus en fin de journée et les utilisateurs à la recherche de bonnes affaires.
Mise en service en novembre 2015 au Danemark dans un premier temps, elle s’est développée en France en 2015. L’appli a été récompensée lors du Food Waste Challenge par Carrefour en octobre 2016. La société a reçu le deuxième prix ainsi qu'un accompagnement futur par l'enseigne.
La société est présente à Paris, Bordeaux, Lille, Nantes et bien d'autres villes. Elle a pour projet d'être déployée sur tout le territoire français. En 2016, elle projetai de se déployer avec environ 40 commerçants par ville moyenne et 100 par grande ville. Cependant, il est important de noter que les commerçants n'ont pas d'offre en permanence sur l'appli, ne soyez donc pas surpris de n'en voir que 5 ou 6 parfois.
Aujourd'hui, l'appli compte plus de 100 000 utilisateurs (téléchargements) et environ 350 commerçants. A l'étranger (surtout en Europe), ce sont plus de 650 000 utilisateurs et presque 1 000 commerçants ! Cela leur aura permis de sauver plus de 20 000 repas, enfin une véritable solution contre le gaspillage !
Que ce soit du côté des commerçants comme du côté des utilisateurs, TGTG est gratuite. La société se rémunère lorsqu'il y a une transaction. C'est-à-dire qu'à chaque achat, une commission fixe est effectuée sur la vente.
Pour le commerçant, c'est peut-être un peu plus simple que l'appli Optimiam. En effet, ils peuvent indiquer leurs invendus le soir même. Nul besoin pour l'utilisateur d'activer un code promo. les commerçants décident alors en fin de journée ce que les utilisateurs peuvent venir récupérer, et indiquent leur "heure de collecte".
Pour les commerçants, c'est également un bon moyen d'augmenter le traffic en magasin. Bien souvent, il s'agit de restauration (rapide ou non), de boulangeries, chocolateries. Cela permet donc aux utilisateurs de découvrir ces petites entreprises et pourquoi pas, d'y retourner.
Outre le fait que la startup TGTG soit née au Danemark, je n’ai pas ressenti de réelle différence entre les deux applications, certaines sont plus développées en fonction des villes. Mais l’important est bien de comprendre qu’il y a une véritable mobilisation pour limiter le gaspillage alimentaire. Alors quelle que soit l’appli que vous choisissez, elle sera la bonne !
Cependant, Too Good To Go vient renforcer le maillage français de ces restaurants qui préfèrent brader leurs invendus plutôt que de les jeter. Une véritable opportunité pour les petits budgets et pour tous ceux qui souhaitent faire un geste pour la planète.
Face à 1/3 de la production mondiale jeté chaque année et grâce aux technologies aujourd'hui qui permettent d'avoir un réel impact sur la société, Lucie Basch, fondatrice de Too Good To Go, a eu l'idée de créer une plateforme qui permette de lutter contre le gaspillage alimentaire. C'est ainsi qu'est né Too Good To Go !
Pour vous, quelle est la différence avec Optimiam ?
Pour Optimiam, il s’agit de promotions flash, de 20 à 30% de réduction pour un produit. Les consommateurs payent directement les commerçants.
En revanche, Too Good To Go fonctionne avec des portions surprises. Nul besoin de référencement, donc pour les commerçants c’est plus simple.
Too Good To Go s’efforce de mettre en avant les commerçants de qualité comme Eric Kayser. Il s’agit également de produits frais, parfois végétariens, végétaliens, sans gluten, …
Ils construisent une véritable image environnementale par la même occasion. L’objectif est alors un peu plus de lutte contre le gaspillage que financier.
Quels beaux projets pour 2017 ?
#1 Depuis la semaine dernière, c’est l’ouverture de l’appli à Toulouse, encore une nouvelle ville conquise et c’est tant mieux ! Et nous avons pu voir que Montpellier s'est ouvert à Too Good To Go cette semaine.
#2 Une opération de redistribution pour les plus démunis. Le fonctionnement est simple et vous pouvez d’hors et déjà le voir sur votre appli. Vous avez une rubrique « donne à un sans abri ». Cela vous permet de générer un don de 2€. Les euros récoltés forment une cagnotte. Avec celle-ci, Too Good To Go va pouvoir acheter les invendus des commerçants et les redistribuer ainsi aux associations concernées. Ces collectes sont effectuées par la communauté de Too Good To Go présente dans les villes en France.
The Place to Bio est une appli permettant de trouver près de chez vous les restaurants engagés.
Au départ, The Place to Bio est un site internet. Celui-ci recense les restaurants qui proposent une alimentation plus engagée et responsable.
Histoire du site internet The Place to Bio
En 2012, Julie Coignet (fondatrice de My Green ID et spécialiste des réseaux sociaux) se joint à l’agence de presse Ô Bob (qui réalisera les contenus), avec la participation des journalistes Christine Taconnet, Belinda Mathieu et Eric Lecluyse (co-fondateur de Ô Bob). L’objectif est de préparer le lancement de The Place to Bio. Ce sont alors deux années de travail qui s’en suivent pour finalement sortir en 2014 le fameux guide.
Celui-ci promeut les restaurateurs engagés dans des démarches éco-responsables, au service de la planète et de ses habitants.
« Nous souhaitons alors célébrer ces pionniers méconnus et offrir aux consommateurs un outil pour repérer ces lieux où l’on mange mieux, qu’il s’agisse de restauration traditionnelle ou de « fast good » ».
Engagée dans une démarche responsable, The Place to Bio a même choisi un hébergeur engagé pour son site, le suisse Infomaniak.
Tous les établissements répertoriés travaillent avec des produits bio bruts et sont référencés dans l’annuaire de l’Agence Bio. De plus, The Place to Bio valorise les engagements en faveur de l’Homme et de la Planète.
Au début de l’année 2016, le site The Place to Bio lance une démarche de financement participatif. Le but est alors de développer l’application mobile. Ce sont plus de 18 000 € qui sont récoltés en seulement 2 mois par près de 300 KissBankers.
Sur iPhone ou Androïd, l’application permettra donc de repérer un restaurant engagé à proximité de chez vous. Les restaurants apparaîtront en fonction des critères qui auront été entrés dans l’application (bio, local, végétarien …).
Seront également disponibles sur l’appli les actualités du site internet. Il sera alors possible de commenter, ajouter des photos ou encore participer à la mise à jour des infos.
Finalement, les participants les plus actifs seront récompensés par des lots proposés par les partenaires de The Place to Bio.
Ce lundi 12 décembre 2016, c’est le grand test pour The Place to Bio. En effet, ils se lancent dans une phase de développement « collectif ». L’équipe vous propose alors de tester en direct l’application.
Alors, dans les prochaines semaines, l’application mobile The Place to Bio aura validé le graphisme des écrans. Elle sera alors entre les mains de l’agence Bakasable à Nantes.
La sortie est prévue pour le premier trimestre 2017 après la diffusion d’une version bêta disponible aux donateurs du financement participatif.
Alors ce lundi matin, les curieux pouvaient se rendre dans les locaux de Ouest Médialab à Nantes. Ils ont eu l'occasion de donner leur avis sur le graphisme et les fonctionnalités de l’application. C’était également l’occasion pour les internautes et les restaurateurs d’échanger et de parler de « bio projets ».
Nous leur souhaitons alors un très bon « développement » et havons hâte de pouvoir tester cette application engagée.
Selon l’Agence Bio, en 2016, la bio a renforcé sa croissance avec près de 32 000 producteurs (soit +10% par rapport à fin 2015) et plus de 14 000 opérateurs de l’aval (transformateurs, distributeurs et importateurs) pour +6% par rapport à 2015.
La part de Surface Agricole Utile (SAU) en bio en 2016 a atteint les 5,8% de la surface totale agricole utile.
La SAU varie fortement selon les types de production. En 2015, il s’agissait de 28 % pour les légumes secs, dépasse 16 % en arboriculture, 15 % pour les plantes à parfums, aromatiques et médicinales, et représente 8,7 % du vignoble national.
En ce qui concerne les productions animales, en 2015, « le développement de l’élevage bio a concerné l’ensemble des espèces, les filières les plus dynamiques étant l’élevage bovin allaitant (progression des cheptels de +23 % par rapport à 2014) et l’élevage ovin (+13 %). » selon l’Agence Bio.
Les productions pour lesquelles la bio est la plus présente sont l’apiculture, avec près de 14 % du rucher français conduit en bio, et la production d’œufs, avec près de 8 % des poules pondeuses conduites en bio.
Le marché bio mondial est estimé à 82,6 milliards $ (68,0 milliards €) en 2014.
La surface mondiale cultivée suivant le mode biologique (certifiée et en conversion) a été estimée à près de 43,7 millions d’hectares à la fin de l’année 2014. Elle représentait alors presque 1% de l’ensemble du territoire agricole des 172 pays enquêtés. Notons également des 87 pays s’étaient dotés d’une réglementation pour l’agriculture biologique en 2015.
Un magasin Pure Player implanté à Seattle, il revoit les codes de l’expérience client en magasin : il n’y a pas de caisses !
C’est dans un format de magasin de proximité qu’Amazon Go s’est lancé au début du mois de décembre 2016.
Bien loin du Drive que nous connaissons aujourd’hui, ou de la livraison de produits frais à domicile (Amazon Fresh) c’est un espace de 170m2 qui propose une expérience client inédite.
Le client doit avant tout télécharger l’application Amazon Go sur son smartphone. Il s’identifie alors à l’entrée du magasin à l’aide d’un QR code qui lui est donné sur son téléphone.
Nul besoin de conserver son téléphone dans la main, les courses se font de manière classique : le client choisi ses produits qu’il peut dès lors placer dans son sac.
Lorsque celui-ci ressort du magasin, pas de caisse, pas de barrières de sécurité, ses achats sont directement notés dans son application Amazon Go via un panier virtuel, et le paiement est automatique dès la sortie.
La technologie utilisée est du même type que celles des voitures autonomes : vision assistée par ordinateur, capteurs d’imagerie, apprentissage en profondeur. Nommée « Just Walk Out », elle permet de détecter de manière automatique lorsque les produits sont retirés ou replacés sur les étagères des rayons. Ils sont alors enregistrés dans un panier virtuel et le client est détecté (géolocalisé) via son smartphone dans le point de vente. Lorsque les achats sont terminés, il est alors possible de quitter le magasin avec ses articles et le paiement a lieu peu de temps après, directement sur le compte Amazon Go.
Tous les repas y sont proposés !
Petits déjeuners à emporter, déjeuners, diners et collations. Ceux-ci sont préparés chaque jour sur place et en partenariat avec les boulangeries et cuisines locales. La sélection de produits d’épicerie (les indispensables) sont également présents et cela va au-delà de l’offre alimentaire (papèterie par exemple). Les marques préférées des clients sont alors disponibles.
L’application Amazon Go
L’application sera disponible début 2017 pour le grand public. Elle permet de se connecter à son compte Amazon et d’y lier un mode de paiement (compte bancaire). Lorsque vous entrez dans le point de vente, un QR code s’affiche sur l’application. Le client scanne le QR code au niveau des bornes d’entrée du magasin. Il peut alors grâce à l’application, avoir accès aux rayons. L’appli permet ensuite de créer un panier virtuel lors des achats et détecte la sortie du magasin.
Le pure Player Amazon s’était lancé sur la livraison à domicile de produits alimentaires. En effet, il lançait Amazon Fresh en Angleterre en 2016, avec une livraison à domicile de produits frais, surgelés et d’épicerie. Il s’agit alors de plus de 130 000 articles de marques nationales. La livraison est disponible 7j/7 pour 69 districts de la capitale anglaise.
En juin 2016, ce service Prime Now est lancé à Paris et propose une livraison en seulement 1 heure pour les abonnés Premium. Ce sont plusieurs 18 000 références disponibles.
C’est maintenant le départ d’Amazon Go avec un retour aux magasins physiques de proximité.
Ce choix est compréhensible étant donné les chiffres du marché. En 2015, Nielsen publiait les chiffres sur le marché de la distribution alimentaire et annonçait « deux circuits aussi petits que dynamiques ». Bien que les hyper et super pèsent encore près de 80% du chiffre d’affaires de la grande distribution, ce sont le drive et la proximité « qui ont pris le relais, sous l’effet de l’augmentation massive du nombre de points de vente ». Ces deux circuits contribuaient à près de 30% à la croissance en volume du marché selon LSA.
Une véritable innovation en terme de distribution libre service. Ce nouveau concept fluidifie le parcours client en magasin, évite les longues queues en caisse et empêche toute action de vol.
Une autre belle application qui lutte contre le gaspillage alimentaire de manière intelligente. Cette fois, l’application agit directement au niveau des commerces de proximité. Eviter aux commerces d’être dans l’obligation de jeter la nourriture arrivée à sa date limite de consommation : c’est le véritable objectif d’Optimiam. Découvrez ici les principes de l’appli, son utilisation et son succès.
Il indique chaque jour les produits alimentaires qui arrivent à leur date de péremption. Il organise alors une « vente flash promotionnelle ». La vente flash apparaît alors dans l’application.
Ils se connectent à l’application et créent leur compte. Dans un second temps, ils peuvent visualiser les commerces à proximité de chez eux, grâce à un système de géolocalisation intégré à l’application. Les ventes promotionnelles apparaissent alors. S’ils souhaitent bénéficier de l’offre, il leur suffit donc de consulter les promos en cours. Il faut ensuite valider le code qui se présente à la caisse et présenter le ticket, que l’appli va générer, au vendeur.
2 ANS, 15 TONNES
En plus des promotions flash en magasin, la belle équipe d’Optimiam réalise également des apéros anti-gaspillage alimentaire. Le but ? aller à la rescousse de milliers de paquets de chips qui resteront inmangés. C'est aussi l'occasion de se réunir autour d’une cause qui nous concerne tous : le gaspillage alimentaire.
C’est avec AtlerFood qu’ils ont eu l’idée, proposer un apéro anti-gaspi à Paris ce mois de novembre :
« Munis de deux super caddies, de deux pancartes avec des messages anti-gaspi et armés d’une motivation sans borne, c’est « party » pour l’Apéro Anti-Gaspi ! ».
Ce fut une mission particulièrement bien réussie. Elle leur a valu non seulement des tonnes de compliments et remerciements, mais également d’éviter le gaspillage de plus de mille paquets de chips.
L’Optibox est également une belle solution pour redistribuer la nourriture approchant de sa fin de viabilité en magasin. L'Optibox, c’est une petite boîte dans laquelle on trouve de bons croissants ou petites pâtisseries qui ne méritent pas d’être jetées. Les commerçants peuvent proposer ce qu’ils souhaitent. Parmi ceux-ci on pourra retrouver Miss Cupcake, Les pains d’Alexis, Pains et Délices, ou encore Au Petit Duc. Et tout ceci à prix réduit.
En tant que consommateur, c’est toujours sur l’appli Optimiam qu’il faut se connecter pour pouvoir bénéficier de la box. Voilà une manière simple de s’offrir un petit plaisir à moindre coût et de lutter encore une fois contre le gaspillage alimentaire.
Bien d’autres projets sont menés par les équipes d’Optimiam. Comme leur Frigo anti-gaspi qui a fait parlé d’eux le mois dernier, toutes les actions sont promues sur le blog. Optimiam est donc en pleine croissance et ne comptent pas s’arrêter là.
CHECKFOOD une application disponible gratuitement sur l’App Store qui permet d’éviter le gaspillage alimentaire. Elle vous alerte alors en utilisant les dates de péremption de vos aliments.
"Je mange, je donne, je ne jette plus"
Une application intelligente et bien construite qui lutte contre le gaspillage alimentaire des foyers. Comme je le mentionnais à la fin de mon article « La solution anti gaspi de Foodette » du 21 octobre 2016, le gaspillage alimentaire c’est encore plusieurs millions de tonnes de nourriture jetées chaque année par les Français, à domicile ! Et c’est surtout 7kg par habitant, chaque année, qui sont directement mis à la poubelle et ne seront jamais consommés.
Check Food vous aide donc de manière simple à consommer les aliments avant leur date de péremption. A vous de choisir si vous souhaitez les redistribuer aux associations d’aide aux personnes les plus démunies ou les cuisiner.
L’appli a été créée par l’agence de communication digitale 5ème Gauche et est disponible gratuitement sur l’App Store. Le principe de l’appli est simple mais surtout très ingénieux :
Les associations peuvent alors collecter les denrées non périmées et ce sont plus de 500 millions de repas potentiels qui seront préparés pour les personnes les plus démunies. Certaines communes ne répertorient pas encore leurs points de collecte dans l’application, mais rien ne vous empêches de checker sur internet, ou simplement de retourner à l’option « je mange » et d’inviter quelques amis à votre table.
Alors ne jetez plus, pensez à donner, c’est si simple.
Les applications pour smartphones développées dans le food sont de plus en plus nombreuses. La plupart d’entre elles proposent des recettes de cuisine, pas toujours réalisables au quotidien ou demandant des ingrédients bien difficiles à se procurer. Aujourd’hui, je souhaite vous présenter les applications « coup-de-cœur » qui vous aident à consommer mieux, de manière plus responsable et surtout plus sainement, tous les jours.
Chaque lundi vous pourrez alors découvrir une application Food.
Le premier réseau social uniquement dédié au partage de recettes simples et réalisables par tous.
Amateurs, professionnels, grands chefs ou industriels, tous peuvent partager leurs propres recettes de cuisine et nous inspirer toute l’année.
Il y en a alors pour tous les goûts, des plus gourmandes aux plus saines, ces recettes peuvent s’adapter au nombre d’invités et il y en a pour tous les budgets !
Le principe de l'appli-réseau social
Le principe est simple, il suffit de se connecter via l’application Youmiam ou sur le site internet Youmiam.fr.
Vous pouvez alors rechercher des recettes par ingrédients, pour ne pas jeter les aliments de votre réfrigérateur qui vont se périmer, ou alors par type de recettes (gâteaux au chocolat, salades composées …).
Les recettes sont « likées » en leur donnant des « Miam », elles peuvent également être « Remiamées » pour leur offrir encore plus de popularité. Vous pouvez aussi les ranger dans des catégories pour ne surtout pas les perdre de vue. De quoi s’amuser en regardant des recettes gourmandes, mais surtout en les reproduisant à la maison.
Pour réaliser les recettes, le détail de leur fabrication est visible « pas à pas ». Tout d’abord, un récapitulatif de la recette (temps, cuisson, nombre de convives) vous est donné. La liste des ingrédients et également visible d’un coup d’œil. La recette est alors donnée en détail étape par étape. Vous pouvez passer à la slide suivante une fois que la tâche précédente est accomplie. Cela permet de ne pas sauter une ligne et de se retrouver avec un gâteau sans farine ou une mousse au chocolat… sans chocolat.
Si vous souhaitez ensuite vous procurer la liste des ingrédients nécessaires à la recette, il suffit de les enregistrer dans votre panier de courses. Ils sont alors classés dans les bonnes proportions, et vous ne pourrez plus vous tromper une fois dans le magasin.
Youmiam ce n’est donc pas une énième application de recettes mais un véritable réseau de partage.
L’application peut aussi vous proposer des recettes qui VOUS correspondent. Pour cela, vous devez entrer votre « profil » lors de votre connexion. L’appli va alors vous demander votre âge, sexe, le nombre de personnes pour lesquelles vous cuisinez, vos allergies alimentaires, les régimes spécifiques que vous suivez et les ingrédients que vous ne souhaitez surtout pas voir apparaître. Enfin, vous pouvez également renseigner votre niveau de chef cuisto ! (Véritable cordon bleu ou débutant en galère ?)
Bref, l’appli est plutôt très bien conçue, avec un design attractif et jeune. On adore ! D’ailleurs, Youmiam a été élue parmi les meilleures Apps de l’année 2014 et 2015 sur l’AppStore !
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